En vivant en société, nous sommes tous plus ou moins assistés par notre organisation collective, alors, selon vous, de qui parle-t-on quand on évoque les assistés et qui bénéficient le plus de la richesse commune ?
Agenda partagé du Pays de Saint-Félicien
Un assisté est quelqu’un qui reçoit ou a reçu une assistance. Prenons un
humain à naissance et ne lui donnons aucune assistance… Il meurt au bout
de quelques heures ! Donc tous les humains de plus de quelques heures sont
des assistés…
Les humains n’apprennent pas à lire et à écrire tout seul. (À part quelques
autistes asperger) Si un humain sait lire et écrire, c’est qu’il est très
assisté… De fil en aiguille, on pourrait être tenté de dire que plus on
assiste quelqu’un, plus il devient compétent, plus il peut aussi à son tour
aider, pardon assister les autres.
Mais alors, me direz-vous, deux humains qui suivent à peu près le même
cursus, dans des conditions similaires devraient arriver, à peu près au
même endroit ? Or on constate que non. Faut-il pour autant rejeter
totalement la conclusion ? Il me semble que non ! Car comme souvent, un
raisonnement sur les individus diffère d’un raisonnement sur un groupe : si
les capacités et les envies d’individus au début de parcours similaire
varient souvent, un groupe très assisté donne globalement des personnes
plus compétentes. Bien sûr, c’est dans le domaine dans lequel ils ont été
assisté qu’elles deviennent compétente : les enfants de musiciens devient
globalement, et non pas individuellement, meilleures en musique que le
reste de la population (cf Mozart) les enfants de multimilliardaire
deviennent plus facilement multimilliardaire que les autres, les enfants
d’alcoolique deviennent plus facilement alcoolique…
Si on se réfère plus particulièrement à la capacité : « gagner de l’argent »,
plus un groupe réussit dans ce domaine, plus il est assisté, ne serait-ce
que par la fortune de départ. Il me semble juste de conclure que les
« privilégiés » sont les plus « assistés » !
Si généralement on sépare les « privilégiés » et les « assistés », c’est
surtout que les personnes qui reçoivent beaucoup d’assistance de leurs
parents ne sont pas considérés comme assistés, ils sont bien nés voilà
tout. Ceux qui reçoivent beaucoup moins d’assistance, mais de la part de
l’état ou tout autre assistance, eux bénéficient de l’affreux « *assistanat*
« .
Étrange ironie de ceux qui reçoivent le plus d’assistance, qui sont même la
preuve que l’assistance marche souvent très bien pour faire grandir et
épanouir les personnes et qui travaillent à dévaloriser l’assistance parce
qu’ils ont le privilège d’être assistés par leurs parents.
Peut-être est-ce parce qu’ils ne veulent contribuer à assister que leur
progéniture et uniquement leur progéniture ?
La question reste ouverte.
– Les privilégiés sont les plus assistés par le pillage des richesses.
– Les privilégiés sont les boomers qui ont profité des 30 glorieuses et qui n’ont pas compris qu’on avait changé d’époque, avec une inaptitude à imaginer la décroissance.
– Les privilégiés sont les hauts placés (ceux qui ont chauffeur, cuisinier, personnel de maison, …)
– Les privilégiés financiers sont des assistés du bonheur !
– Les privilégiés sont ceux qui n’ont pas la notion de la valeur de l’argent.
Marché du dimanche 20 avril 2025 à Saint-Félicien
« Assistés » n’est pas forcément négatif
Est assistée, toute personne qui ne sait pas se faire à manger.
Sont privilégiés les gens fortunés profitant de niches fiscales.
Caroline
Pailharès
Les assistés ce sont les autres.
Les privilégiés ce sont les autres autres.
Gwé
Plévenon
Ceux qui ne maîtrisent pas les outils numériques sont des assistés.
Sont-ils responsables ?
Les privilégiés du numérique (les jeunes et les chanceux) leurs doivent
cette assistance et toute leur attention dans ce domaine.
edid
Saint-Félicien
– Les hommes sont les deux. Les femmes participent plus aux tâches domestiques, aux courses, à la cuisine. Les secrétaires de direction sont majoritairement des femmes, les directeurs des hommes.
– Sont assistés ceux qui ont du personnel de maison, un chauffeur, … Les privilégiés, en quelque sorte.
– Le RSA coûte 10 milliards d’euros par an attribués à 1,9 millions de personnes quand les cadeaux aux entreprises coûtent 200 milliards que le petit nombre d’actionnaires capte en bonne part.
– Les riches privilégiés sont assistés d’une foule de conseillers fiscaux pour réduire leur participation au bien commun.
Manu
Saint-Félicien